Outil 2.4 – Mes zones rouges, grises et libres

Carnet 2 — Ce que je veux vivre vraiment


Objectif

On parle souvent de “poser ses limites”.
Mais avant de les poser… il faut déjà les connaître.

Cet outil t’aide à repérer :

  • Ce qui est inacceptable pour toi (zones rouges)
  • Ce qui est sensible, ambigu ou contextuel (zones grises)
  • Ce qui est spontanément libre ou souple (zones vertes)

Le but n’est pas de créer une frontière rigide.
C’est de mieux te situer toi-même, avant de l’exprimer aux autres.


À savoir

Tes zones peuvent évoluer.
Ce que tu refuses aujourd’hui deviendra peut-être envisageable demain — ou pas.
L’essentiel, c’est de savoir ce que tu ressens maintenant, dans cette période de ta vie, avec ta maturité actuelle.


Partie 1 — Je cartographie mes zones

👉 Pour chaque domaine ci-dessous, classe ce que tu vis (ou pourrais vivre) selon trois catégories :

DomaineZone rouge ❌ (non négociable)Zone grise ⚠️ (dépend du contexte)Zone verte ✅ (ok / fluide)
Corps / sexualité
Communication
Engagement
Liberté personnelle
Intimité émotionnelle
Présence / absence
Rythme du lien

💡 Tu peux adapter ou ajouter d’autres domaines qui comptent pour toi.


Partie 2 — Exemples concrets à nuancer

Pour mieux distinguer tes zones, réponds à ces questions :

  • Une zone rouge pour moi serait…
    → Exemple : Être ignoré·e pendant un conflit sans explication.
  • Une zone grise serait…
    → Exemple : Le flirt avec d’autres personnes — ça dépend de l’intention et du contexte.
  • Une zone verte serait…
    → Exemple : Que chacun ait ses amis, ses espaces, ses temps seuls.

Partie 3 — Ai-je déjà franchi mes propres zones ?

Réflexion libre :

  • Est-ce que j’ai déjà toléré quelque chose qui était rouge pour moi, par peur de perdre l’autre ?
  • Est-ce que j’ai refusé une situation verte par insécurité ?
  • Est-ce que je reconnais quand ma zone grise devient rouge avec le temps (ou l’inverse) ?

Partie 4 — Mes signaux d’alerte

Complète les phrases suivantes :

  • Quand je m’approche d’une zone rouge, je ressens :
  • Ce qui m’aide à rester connecté·e à mes limites :
  • Ce que je peux faire quand je ne suis pas sûr·e d’une zone :

En résumé

Repérer ses zones, ce n’est pas dresser des murs.
C’est apprendre à se respecter sans se couper du lien.

Quand tu connais ton propre terrain, tu peux accueillir l’autre sans te perdre ni imposer.

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